Dear SSMU Members,
As you are aware, a group of students has organized an occupation of the sixth floor of the James Administration Building. Their demands include recognition of the results of last Fall’s referendum questions concerning the existence of CKUT and QPIRG and the way these student groups’ fees are charged to students, as well as the resignation of the Deputy Provost (Student Life and Learning) Morton Mendelson. While neither the SSMU Executive, SSMU Council nor SSMU Senate Caucus mandated or organized this occupation, many constituents have called upon us to issue a response. We have heard support for the occupiers as well as calls for their condemnation.
We acknowledge that the actions of the McGill Administration over the past years have not been conducive to the thriving, independently organized student life we aspire to see on campus. The administration’s approach has resulted in a failure to foster democratic participation in the decisions affecting students at our University. Professor Mendelson’s office is ultimately responsible for the decision not to recognize the outcome of last Fall’s referendum questions.
In this context, we understand the motivation behind direct actions such as the occupation of the James building. Occupations, such as the 1968-1969 occupations resulting in seats on McGill Senate and departmental committees, have proven effective in the past. However, we submit for consideration that this tactic hinders student representatives’ work on university committees at this time. Moreover, we recognize that some student services have been halted. We call for a broader effort to foster a diversity of forms of engagement that encourages wider student participation and builds mass support.
As student representatives, we recognize that many students do not understand why fellow students decided to occupy an administrator’s office, or disagree with the tactic used. However, we are also aware that many students agree with some if not all of the demands of the occupiers; or if not, they still may believe in the validity of last semester’s referendum results.
After much deliberation at a SSMU Council meeting last Fall, we approved the formulation of CKUT’s referendum question, which was very similar to QPIRG’s. In addition, a General Assembly motion mandates us to oppose the way the university administration removed the opt-out system from student hands in 2007. We were dismayed to hear that the university administration decided not to recognize the results of a student referendum marked by a near-record participation rate. As such, the SSMU Council echoes the call that the University respect last Fall’s referendum results.
We are strongly in favour of a resolution of the current occupation that does not involve the use of force. We wish to see a constructive outcome to the current situation, one which expands the possibility for a more democratic university.
We encourage you to contact us to express your perspectives (our contact information is here and here). We will continue to collect and post information from a variety of sources on the SSMU website, including details on upcoming avenues for further discussion.
SSMU Legislative Council, February 9th, 2012
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Chers membres et chères membres de l’AÉUM,
Comme vous le savez déjà, un groupe d’étudiants a organisé une occupation du sixième étage de l’édifice de l’administration, le James. Leurs revendications comprennent la reconnaissance des résultats du référendum tenu l’automne dernier qui portait sur l’existence de la radio CKUT et du GRIP-McGill et la façon dont les cotisations versées à ces groupes sont facturées à la population étudiante, de même que la démission de Morton Mendelon, l’administrateur responsable de l’apprentissage et de la vie étudiante. Bien que ni le comité exécutif de l’AÉUM, ni le Conseil de l’AÉUM, ni son caucus sénatorial n’aient organisé ou mandaté que se tienne cette occupation, plusieurs membres nous ont demandé de formuler une réplique. Nous sommes conscients des appuis qui ont été exprimés envers l’occupation, tout comme nous sommes conscients d’appels à la dénonciation de l’occupation.
Nous sommes conscients que les actions de l’administration de l’Université McGill au courant des dernières années ne sont pas allées dans le sens du type de vie étudiante autonome et pleine de vie que nous désirons voir sur notre campus. L’approche de l’administration n’a pas permis une participation démocratique au sein des décisions qui affectent les étudiants de notre université. En fin de compte, le bureau du Professeur Mendelson est responsable de la décision de ne pas reconnaitre le résultat du référendum de la session dernière.
Dans le contexte actuel, nous reconnaissons les motifs qui sous-tendent des actions directes telles l’occupation de l’édifice James. D’autres occupations, telles celles de 1968-1969, ont eu comme résultat l’octroi de sièges sur le Sénat universitaire et sur les comités départementaux, et ont fait leurs preuves. Toutefois, nous laissons savoir que ce moyen d’action nuit au travail de représentants étudiants sur les comités universitaires dans la conjoncture actuelle. Aussi, nous reconnaissons que certains services à la population étudiante ont été interrompus. Nous lançons un appel à un effort plus large qui comprendrait une diversité de types d’activités, et qui encourageraient à une participation étudiante plus large tout en construisant un appui de masse.
En tant que représentants étudiants, nous reconnaissons que plusieurs étudiants ne comprennent pas pourquoi leur collègues auraient décidé d’occuper le bureau d’un administrateur, ou encore ne comprennent pas le moyen d’action choisi. Toutefois, nous savons aussi que plusieurs étudiants sont d’accord avec certaines, ou même avec toutes les revendications des personnes qui occupent. Si ce n’est pas le cas, certaines personnes sont aussi convaincues du fait que les résultats du référendum de la session dernière sont valides.
Après de longs débats au Conseil de l’AÉUM la session dernière, nous avions approuvé la formulation de la question référendaire de la radio CKUT, qui ressemblait en tous points à la question du GRIP-McGill. Aussi, une motion d’Assemblée Générale nous donne le mandat de nous opposer à la façon dont le mécanisme de retrait volontaire de cotisations s’était fait enlever du contrôle des groupes étudiants en 2007. Nous étions consternés d’apprendre que l’administration de l’université avait décidé de ne pas reconnaître les résultats du référendum, qui avait connu un taux de participation quasi-record. Ainsi, le conseil de l’AÉUM fait écho à la revendication voulant que l’université respecte les résultats du référendum de l’automne dernier.
Nous sommes fortement en faveur d’une résolution à cette occupation qui n’implique pas le recours à la force. Nous désirons une solution constructive à la situation actuelle, solution qui élargirait la possibilité d’une université plus démocratique.
Nous vous encourageons à nous rejoindre afin d’exprimer votre perspective (vous pouvez trouver nos contacts ici). Nous continuerons à colliger et à diffuser des informations provenant de sources diverses sur le site web de l’AÉUM, y compris des détails sur des futures rencontres visant à promouvoir la discussion.