L’Association Étudiante de l’Université de McGill (AÉUM) dénoncent sans équivoque la décision du gouvernement provincial de la dérégulation des frais de scolarité des étudiant(e)s internationaux qui poursuivent leurs études supérieures au Québec. Le 17 mai, le ministère d’Éducation, Hélène David annonçait ce changement auquel va permettre à chaque université d’augmenter les frais de scolarité des étudiant(e)s internationaux à partir de la semestre 2019 en automne sans restriction de la part du gouvernement provincial. De plus, ces frais ne seront pas recueillis et redistribuées parmi les universités de Québec. Plutôt, chaqu’une de ces écoles vont pouvoir empocher ces fonds. Certains programmes ont déjà étaient dérégulés en 2008; ceci donne à McGill l’occasion d’augmenter radicalement les frais de leurs facultés (e.g. ingénierie) lorsque les étudiant(e) internationaux paient actuellement presque 40 mille dollars chaque an – presque deux fois le montant des frais de scolarité de la faculté des Arts.
Au réunion du sénat en mai, la principale Fortier a acclamé la décision du gouvernement comme une victoire pour McGill en insistant que leur revenu va augmenter. Alors que cela est vraie, cette augmentation est le résultat d’une diminution de l’accessibilité financière des étudiant(e)s internationaux, un compromis inacceptable. De plus, il n’y a aucune garantie des bénéfices que cette augmentation va apporter à la communauté étudiante. McGill est connu d’avoir détourné les fonds étudiants réservés aux Services étudiantes et l’Athlétisme afin d’atténuer les déficits dans d’autres parties de l’université. Alors que cette pratique spécifique sera réduite au cours des deux prochains années, la décision récente du gouvernement s’ouvre au déboursement d’une nouvelle réserve de fonds étudiants selon l’université de McGill, que ce soit envers les ressources étudiantes ou non.
À la base, la dérégulation est un attentat contre l’accessibilité financière de l’éducation. Notre administration universitaire devrait prioriser notre bien-être plutôt que d’alourdir le poids financier des étudiant(e)s. Notre gouvernement provincial devrait tendre vers la réduction des frais abusifs avec comme but final l’instauration de l’éducation gratuit et disponible à tous. Le mois de septembre marque l’arrivée de l’élection provincial et le début d’une nouvelle année scolaire et étant une communauté étudiante, nous devons être préparés à rester ferme contre la dérégulation. Si vous êtes intéressés d’organiser des mouvements concernant cet enjeu, veuillez contacter le VP Externe à external@ssmu.ca et mettez vous à jour de nos nouvelles sur notre page Facebook des Affaires externes d’AÉUM.
Cordialement,
L’équipe Exécutive, 2018-2019