Violence sexuelle

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Violence sexuelle

Vous trouverez ci-dessous une liste d’informations concernant la violence sexuelle sur le campus ainsi que les ressources communautaires disponibles à McGill.

Qu’est-ce que la violence sexuelle ? Comprendre et reconnaître les expériences de préjudice

Souvent, les personnes qui subissent des préjudices ont du mal à reconnaître que leur vécu est effectivement une expérience de violence sexuelle. Il est important de comprendre que la violence sexuelle est une vaste catégorie qui englobe une gamme de préjudices. Ce n’est jamais de votre faute.

Selon À Notre tour : plan d’action nationale, dans les catégories les plus larges, la violence sexuelle est définie comme étant
« tout geste à caractère sexuel ou geste qui cible la sexualité d’un individu, son identité de genre ou son expression de genre, qu’il s’agisse d’un acte de nature physique ou psychologique, posé contre un individu sans le consentement de cet individu, y compris les menaces et les tentatives. »

Les exemples de violence sexuelle incluent, sans se limiter à :
  • AGRESSION SEXUELLE
    Toute forme de contact sexuel ou menace de contact sexuel sans le consentement de la personne.
  • HARCÈLEMENT SEXUEL
    Tout acte ou comportement non désiré d’une nature sexuelle qui nuit à l’environnement de travail, d’apprentissage ou aux conditions de vie, ou qui mène à des conséquences néfastes pour la personne qui fait l’objet du harcèlement.
  • STALKING (TRAQUE)
    Adopter un comportement qui mène une personne à se soucier de sa sécurité physique ou psychologique, comme suivre quelqu’un ou communiquer avec quelqu’un à maintes reprises par divers moyens, adopter un comportement menaçant ou surveiller l’endroit où la personne se trouve.
  • EXHIBITIONNISME
    Exhiber son corps devant une personne à des fins d’ordre sexuel ou forcer une autre personne à se déshabiller afin d’exhiber son corps sans son consentement.
  • VOYEURISME
    Observer, prendre en photo ou enregistrer de toute autre manière une personne dans un endroit où elle pourrait s’attendre à être en privé à des fins d’ordre sexuel.
  • PARTAGE OU ENREGISTREMENT NON CONSENSUEL D’UNE PHOTO OU D’UN ENREGISTREMENT À CARACTÈRE SEXUEL EXPLICITE
    Le partage d’une photo ou d’un enregistrement à caractère sexuel explicite d’une personne à une ou plusieurs personnes différentes de celles qui se trouvent dans la photo ou l’enregistrement sans le consentement de la personne qui se trouve dans la photo ou l’enregistrement.
  • STEALTHING (RETRAIT FURTIF)
    Le « stealthing » se définit comme le retrait furtif sans consentement du condom durant un rapport sexuel.
Les réactions et émotions possibles après avoir vécu de la violence sexuelle

N’importe qui peut subir de la violence sexuelle, peu importe leur identité de genre. La réponse de chaque individu est différente; il n’y a pas de réactions attendues de la part des survivants et des survivantes. Les réponses à la violence sexuelle peuvent être immédiates ou peuvent prendre plus longtemps. Ils peuvent affecter des différents aspects de votre vie ou peuvent vous submerger entièrement. Sachez que n’importe quelle réaction est normale et que votre réaction est valide. La guérison n’est pas linéaire et le chemin de chaque personne est unique.

Voici quelques réactions possibles face à la violence sexuelle :
  • Impacts sur la santé mentale (ex : dépression, anxiété, stress post-traumatique, pensées suicidaires
  • Séquelles physiques
  • Grossesse
  • Infections transmises sexuellement
  • Dissociation
  • Flashbacks et déclencheurs
  • Mécanismes compensatoires néfastes (ex : automutilation, abus de substance, troubles de l’alimentation)
  • Manque de confiance, un sentiment de vulnérabilité, de ne pas se sentir en sécurité
  • Impact sur la vie personnelle et professionnelle
  • Difficultés scolaires
L’intersectionnalité de la violence sexuelle

À l’AÉUM, nous croyons que toutes les discussions entourant la violence sexuelle doivent adopter une approche intersectionnelle qui reconnaît la réalité selon laquelle les individus de certains groupes marginalisés subissent la violence sexuelle à des fréquences plus élevées et différemment de ceux de communautés plus privilégiées.
Plus spécifiquement, il est primordial de reconnaître que les personnes qui vivent différentes formes de marginalisation, incluant, mais sans s’y limiter, les femmes, les personnes trans et au genre non conforme, les personnes queers, les personnes de couleur et les personnes racialisées, les autochtones, les personnes ayant un statut socioéconomique plus faible et les personnes ayant un handicap sont affectées de manière disproportionnée par la violence sexuelle.

Aide

Si vous ou quelqu’un qui vous est cher ou chère a été victime de violence sexuelle, sachez que nous sommes avec vous. Il n’y a pas de réactions attendues lorsqu’il s’agit de traumatismes. Il y certaines personnes qui ont vécu de la violence sexuelle qui ressentent du deuil, de la colère, ou rien du tout. Certains survivants ou certaines survivantes peuvent prendre des années avant d’identifier leur expérience comme étant de la violence sexuelle. Peu importe votre (vos) expérience(s) ou votre (vos) réaction(s), il y a des sources de soutien gratuites, centrées sur les survivants et les survivantes, qui vous sont accessibles, si vous en ressentez le besoin. Les coordonnateurs et les coordinatrices anti-violence (CAV) ont la responsabilité de coordonner la réponse à la violence sexuelle de l’AÉUM. Vous pouvez envoyer un courriel aux CAV à avec@ssmu.ca.

N’hésitez pas à le faire si vous avez des questions. Les CAV peuvent aussi fournir une formation GVSP à l’AÉUM et coordonner la politique de restriction d’implication, avec d’autres facultés.

À McGill et dans la communauté montréalaise, il y a des ressources pour vous : des ressources de pair-à-pair, des ressources pour le corps étudiant, et des ressources de soutien institutionnel. La violence sexuelle est une forme spécifique de préjudice qui requiert souvent le soutien de spécialistes formés pour répondre aux traumatismes et à la violence basée sur le genre. L’accès aux ressources est entièrement à la discrétion des survivants et des survivantes et leurs besoins. Les ressources de soutien ci-dessous sont complètement confidentielles, sans jugement, et elles tiennent compte des traumatismes et disposent de personnel pouvant travailler avec les survivants et les survivantes de violences sexuelles pendant qu’ils et elles assimilent leurs expériences et recherchent la guérison. Les ressources gratuites sont disponibles à tout moment, peu importe quand les faits ont eu lieu.

Obtenir du soutien

Si vous ou un de vos proches êtes touché·e·s par la violence sexuelle, sachez que vous n’êtes pas seul·e·s. Il n’y a pas de réponse attendue ou requise au traumatisme. Plusieurs survivant·e·s sont tristes, fâché·e·s, ou ne ressentent rien. Pour plusieurs survivant·e·s, ça peut prendre plusieurs mois ou années pour identifier leurs expériences comme des violences sexuelles. Quelles que soient votre/vos réponses à votre/vos expérience·s, il y a à votre disposition des options gratuites de soutien centrées sur les survivant·e·s, si vous désirez vous en prévaloir.

À McGill et dans la communauté montréalaise, il y a des ressources pour vous : des ressources de pair-à-pair, des ressources pour les étudiant·e·s, et des ressources de soutien institutionnel. La violence sexuelle est une forme spécifique de préjudice qui requiert souvent le soutien de professionnel·le·s spécialisé·e·s et formé·e·s pour répondre aux traumatismes et à la violence basée sur le genre. L’accès aux ressources est entièrement à la discrétion des survivant·e·s et leurs besoins. Les ressources de soutien ci-dessous sont complètement confidentielles, sans jugement, et elles tiennent compte des traumatismes et disposent de personnel pouvant travailler avec les survivant·e·s de violences sexuelles pendant qu’ils/elles assimilent leurs expériences et recherchent la guérison. Les ressources gratuites sont disponibles à tout moment, peu importe quand les faits ont eu lieu.

Accommodements possibles

Comme indiqué ci-dessus, après un acte de violence sexuelle, vous pouvez éprouver des difficultés dans les autres aspects de votre vie, incluant votre vie personnelle, professionnelle, et académique. Ceci est normal et ce n’est pas votre faute. En tant que survivant·e, vous avez la capacité et le droit d’accéder à des accommodements universitaires, professionnels et d’hébergement. Veuillez noter que vous n’avez pas à déposer une plainte officielle auprès de la police ou de McGill pour accéder à ces accommodements.

Les accommodements possibles incluent :

  • Examens ou devoirs reportés;
  • Changements de cours et/ou d’horaire;
  • Changements d’hébergement;
  • Ordonnances de non-communication.

Veuillez noter que vous ne devez pas déposer une plainte pour accéder à ces accommodements!

Si vous désirez obtenir du soutien pour accéder à ces accommodements, veuillez contacter :

Si vous avez des difficultés à accéder aux accommodements universitaires ou d’hébergement, ou si vous sentez que vos besoins ne sont pas comblés, veuillez contacter le/la V.P (Affaires universitaires) à ua@ssmu.ca.

Options de dénonciation

Une approche centrée sur les survivant·e·s exige que tous ceux et celles qui œuvrent dans la prévention de la violence sexuelle et dans la programmation de soutien priorisent les droits, les besoins, et les souhaits des survivant·e·s. Cela veut dire respecter vos propres souhaits. Déposer une plainte officielle après avoir été victime de violence sexuelle est votre droit et, plus important encore, c’est entièrement votre choix. Après avoir vécu de la violence sexuelle, à titre de membre de la communauté McGilloise, vous avez à votre disposition plusieurs endroits où déposer une plainte, incluant le système de justice pénale, le cadre des politiques de McGill et la Politique sur la violence sexuelle et genrée.

Pour en apprendre davantage sur les options de dénonciation, cliquez ici.

La culture du viol sur le campus et la politique de défense de l’AÉUM

La culture du viol est définie par le gouvernement de l’Ontario comme « une culture où les idées dominantes, les pratiques sociales, les images des médias et les institutions sociétales tolèrent, implicitement ou explicitement, l’agression sexuelle en normalisant ou en banalisant […] la violence sexuelle et en blâmant les survivant·e·s d’avoir été abusé·e·s. » La culture du viol engendre un climat dans lequel nous acceptons que nos politiques, nos pratiques, notre maintien de l’ordre public et nos tribunaux ne réagissent pas correctement face au problème de la violence sexuelle. De plus, la culture du viol ouvre la voie à des taux de violence sexuelle plus élevés à travers les campus des universités et des collèges.

Pour en apprendre davantage sur les démarches entreprises par l’AÉUM pour faire face et démanteler la culture du viol, cliquez ici.

Ressources de soutien

Vous trouverez des ressources de soutien ici
SSMU Gendered and Sexual Violence Policy

Pour plus d’information sur la Politique contre la violence sexuelle et genrée de l’AÉUM, cliquez ici.