Violence sexuelle

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Violence sexuelle

Vous trouverez ci-dessous une liste d’informations concernant la violence sexuelle sur le campus ainsi que les ressources communautaires disponibles à McGill.

Obtenir du soutien

Si vous ou quelqu’un qui vous est cher ou chère a été victime de violence sexuelle, sachez que nous sommes avec vous. Il n’y a pas de réactions attendues lorsqu’il s’agit de traumatismes. Il y certaines personnes qui ont vécu de la violence sexuelle qui ressentent du deuil, de la colère, ou rien du tout. Certains survivants ou certaines survivantes peuvent prendre des années avant d’identifier leur expérience comme étant de la violence sexuelle. Peu importe votre (vos) expérience(s) ou votre (vos) réaction(s), il y a des sources de soutien gratuites, centrées sur les survivants et les survivantes, qui vous sont accessibles, si vous en ressentez le besoin.

Les coordonnateurs et les coordinatrices anti-violence (CAV) ont la responsabilité de coordonner la réponse à la violence sexuelle de l’AÉUM. Vous pouvez envoyer un courriel aux CAV à avc@ssmu.ca.

N’hésitez pas à le faire si vous avez des questions. Les CAV peuvent aussi fournir une formation GVSP à l’AÉUM et coordonner la politique de restriction d’implication, avec d’autres facultés.

À McGill et dans la communauté montréalaise, il y a des ressources pour vous : des ressources de pair-à-pair, des ressources pour le corps étudiant, et des ressources de soutien institutionnel. La violence sexuelle est une forme spécifique de préjudice qui requiert souvent le soutien de spécialistes formés pour répondre aux traumatismes et à la violence basée sur le genre. L’accès aux ressources est entièrement à la discrétion des survivants et des survivantes et leurs besoins. Les ressources de soutien ci-dessous sont complètement confidentielles, sans jugement, et elles tiennent compte des traumatismes et disposent de personnel pouvant travailler avec les survivants et les survivantes de violences sexuelles pendant qu’ils et elles assimilent leurs expériences et recherchent la guérison. Les ressources gratuites sont disponibles à tout moment, peu importe quand les faits ont eu lieu.

Accommodements possibles

Comme indiqué ci-dessus, après un acte de violence sexuelle, vous pouvez éprouver des difficultés dans les autres aspects de votre vie, incluant votre vie personnelle, professionnelle, et académique. Ceci est normal et ce n’est pas votre faute. En tant que survivant·e, vous avez la capacité et le droit d’accéder à des accommodements universitaires, professionnels et d’hébergement. Veuillez noter que vous n’avez pas à déposer une plainte officielle auprès de la police ou de McGill pour accéder à ces accommodements.

Les accommodements possibles incluent :

Veuillez noter que vous ne devez pas déposer une plainte pour accéder à ces accommodements!

Si vous désirez obtenir du soutien pour accéder à ces accommodements, veuillez contacter :

Reporting Options

If you have experience gendered or sexual violence, as a member of the SSMU and McGill community, there are places where you can file a report. 

A report can result in a formal investigation, and consequences and disciplinary measures on the person(s) who caused harm. It can also lead to an alternative or informal mediation process. 

To learn more about reporting options, click here.

Ressources de soutien

Si vous avez besoin d’aide immédiate, vous pouvez soit avoir accès à du soutien professionnel en période de crise, soit en personne ou par téléphone, à travers les centres de crise provinciaux. Le centre le plus proche de McGill s’appelle Tracom, vous pouvez les rejoindre au 514-483-3033. Ou, il y a aussi la ligne d’assistance téléphonique provinciale de violence sexuelle, dirigée par le Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal, disponible 24/7 au 514-933-9007 ou au 1 888-933-9007.

Ressources étudiantes et entre pairs

  • SACOMSS : Le Sexual Assault Centre of the McGill Students’ Society est un organisme administré par des bénévoles qui s’engagent à soutenir les survivants et les survivantes d’agressions sexuelles et les personnes alliées via de la sensibilisation, de la défense et un soutien direct. Leurs services incluent le Drop-In and Line (DIAL), des groupes de soutien, de représentation et de sensibilisation. Leur numéro de téléphone est le 514 398-8500.
  • McGill Peer Support Centre : Le Peer Support Centre offre un soutien gratuit et sans jugement par des pairs, qui peuvent aussi vous diriger vers d’autres ressources disponibles.
  • La McGill Students’ Nightline : La McGill Students’ Nightline est une ressource opérée par des pairs offrant un service d’écoute confidentiel, anonyme et sans jugement. Les services incluent une écoute active, des références vers d’autres ressources et de la gestion de crises. La Nightline peut être rejointe au 514 398-6246.
  • Clinique d’information juridique à McGill : La section Représentation étudiante de la CIJM peut aider la communauté étudiante à explorer les politiques internes de McGill. Ses bénévoles peuvent informer, conseiller et représenter le corps étudiant qui fait face à un litige à l’université. Elle peut également aider les étudiants et étudiantes contre qui une plainte a été déposée.
  • Le Centre de ressources pour les troubles de l’alimentationOffre des programmes entre pairs, y compris des groupes de soutien.
Services médicaux

Le Centre pour les victimes d’agression sexuelle s’est associé avec Metro CLSC et l’Hôpital général de Montréal pour offrir des services médicaux et du soutien pour les personnes de plus de 18 ans qui ont subi une agression sexuelle dans les 12 derniers mois. La liste des services offerts :

  • Examination médicale 
  • Dépistage d’infections transmises sexuellement  
  • Échantillon d’ADN (aussi connu sous le nom de rape kit)
  • Traitements médicaux et suivis
  • Soutien psychologique 
  • Informations sur procédures légales et policières

Si vous avez subi une agression sexuelle, vous pouvez vous rendre à l’un des centres suivants :

  • CLSC Métro (lundi au vendredi, 8 h à 17 h), services en anglais et en français
    1801 Boul. de Maisonneuve Ouest, 3e étage, Montréal, Québec
  • Hôpital Général de Montréal (lundi au vendredi, 17 h à 8 h, les fins de semaine et pendant les fêtes 24 h), en anglais seulement.
    1650 avenue Cedar. Montréal, Entrée de la salle d’urgence de l’avenue des Pins, au coin de Côte-des-Neiges
  • Hôpital Hôtel-Dieu (24/7 pour les urgences), en français.
    3840 rue Saint-Urbain.
    Soutien d’urgence dans les 5 jours suivant l’attaque, rendez-vous d’intervention dans les six mois suivant l’attaque, demande pour travailleur ou travailleuse de soutien d’agression sexuelle sur appel
Pour les moins de 18 ans
  • Hôpital de Montréal pour les enfants(24/7 pour urgences, appelez au 514-412-4481 pour rendez-vous de 8 h 30 à 16 h 30, du lundi au vendredi, 1040 rue Atwater, en anglais
  • Hôpital Sainte-Justine (24/7 pour urgences), 3175 chemin de la côte Sainte-Catherine, Montréal, anglais et français
Ressources communautaires

Le Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal
  • Le Centre pour les victimes d’agression sexuelle de Montréal : Le Centre offre une gamme de services gratuits à toute personne victime d’agression sexuelle, de violence sexuelle et d’inceste, ainsi qu’à la famille et aux amis des survivants et des survivantes.
  • Les services incluent de l’aide médicale et juridique et des thérapies individuelles pour les personnes de plus de 18 ans. Il offre aussi des services d’écoute, de soutien et de référence pour les personnes de tout âge et une ligne-ressource sans frais 24/7 pour tous.
  • Le numéro de la ligne sans frais est le 1 800 933-9007. Pour obtenir des informations sur ses services, composez le 514 933-4504.
Centres des Crises
  • Centre des crises : Offre des services pour tous ceux qui traversent des crises de santé mentale, du soutien par téléphone 24/7, du logement temporaire, des services d’intervention et d’accompagnement.
  • Tracom est le centre d’intervention de crise pour les alentours de McGill, vous pouvez les appeler au 514-483-3033. Leurs services sont gratuits, professionnels et bilingues.
Tel-Aide
  • Tel-Aide : Un centre d’écoute gratuit, anonyme et sans jugement pour les personnes en détresse. Offert en anglais et en français. Vous pouvez les rejoindre au 514 935-1101.
CIRCLES
  • CIRCLES : CIRCLES est une ressource, une lettre de solidarité aux autres survivants et survivantes et une reconstruction de ce que signifie guérir collectivement. Le document de ressources comprend une liste détaillée des services de soutien disponibles dans la communauté.
Project 10
  • Project 10 : Projet 10 travaille à promouvoir le bien-être personnel, social, sexuel et mental pour toute personne s’identifiant comme étant lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, transsexuelle, bispirituelle, intersexuée et/ou en questionnement, âgée entre 14 et 25 ans. Il offre des services par rendez-vous et d’accompagnement, en français et en anglais.
Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)
  • Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) : Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels offre des services de première ligne gratuits et confidentiels en anglais, français ou espagnol à toute victime ou témoin de crime.
  • Il fournit des services d’accompagnement lors des processus policiers et judiciaires ainsi qu’une intervention post-traumatique et psychosociale.
  • Les centres fournissent également des informations juridiques, une assistance pour le dépôt de demandes ou la production de documents et des renvois vers des services spécialisés. Pour accéder à leurs services, vous devez d’abord prendre rendez-vous en appelant au 514 277-9860.
SOS Violence Conjugale
  • SOS Violence Conjugale : Service d’assistance téléphonique gratuit, confidentiel et bilingue pour les personnes vivant de la violence conjugale ou pour les gens qui appuient ces dernières. Offert 24/7. Ce service offre du soutien, des informations en matière de sécurité, des évaluations et des services de référence directe. Vous pouvez les joindre à Montréal au 514 873-9010 et ailleurs au Québec au 1 800 363-9010.
CALACS
Stella
  • Offre du soutien et des services de soutien pour les travailleurs et travailleuses du sexe à Montréal. Leur ligne d’assistance : 514-285-8889.
Ressources institutionnelles

O-SVRSE
  • Bureau d’intervention, de prévention et d’éducation en matière de violence sexuelle (OSVRSE) : Le Bureau d’intervention, de prévention et d’éducation en matière de violence sexuelle (OSVRSE) fournit un soutien à toutes les personnes touchées par la violence sexuelle et basée sur le genre.
  • Il fournit une intervention en cas de crise et des conseils à court terme et peut aider à relier les survivants et les survivantes aux ressources, aider à la planification de la sécurité, fournir des groupes de soutien et des activités, et aider grâce à des accommodements en milieu scolaire ou de travail.
  • Il peut fournir des informations sur les processus de dénonciation et les politiques de McGill ainsi que des services d’accompagnement à ceux et celles qui souhaitent faire une dénonciation, à McGill ou à l’extérieur.
  • Pour prendre rendez-vous pour du soutien individuel, remplissez ce formulaire ou envoyez un courriel à osvrse@mcgill.ca. Leurs services sont professionnels, bilingues et gratuits pour la communauté de McGill.
Ressources pour les employés et les employées de McGill

  • Services de counseling pour les membres de l’AERUM : tout membre faisant de la recherche à McGill ayant été victime d’agression sexuelle, de violence conjugale ou d’abus peut accéder anonymement aux services de counseling et de soutien aux frais de l’AERUM.
  • Programme d’aide aux employés et aux employées et à leur famille : service gratuit et confidentiel offrant des services de référence et de consultation à court terme. PAEF peut être rejoint par téléphone, internet ou application mobile 24/7 et il dessert les membres du personnel, leurs époux ou épouses et enfants dans le cadre de leurs avantages sociaux.
Qu’est-ce que la violence sexuelle ?

Souvent, les personnes qui subissent des préjudices ont du mal à reconnaître que leur vécu est effectivement une expérience de violence sexuelle. Il est important de comprendre que la violence sexuelle est une vaste catégorie qui englobe une gamme de préjudices. Ce n’est jamais de votre faute.

Selon À Notre tour : plan d’action nationale, dans les catégories les plus larges, la violence sexuelle est définie comme étant
« tout geste à caractère sexuel ou geste qui cible la sexualité d’un individu, son identité de genre ou son expression de genre, qu’il s’agisse d’un acte de nature physique ou psychologique, posé contre un individu sans le consentement de cet individu, y compris les menaces et les tentatives. »

Les exemples de violence sexuelle incluent, sans se limiter à :

  • AGRESSION SEXUELLE
    Toute forme de contact sexuel ou menace de contact sexuel sans le consentement de la personne.
  • HARCÈLEMENT SEXUEL
    Tout acte ou comportement non désiré d’une nature sexuelle qui nuit à l’environnement de travail, d’apprentissage ou aux conditions de vie, ou qui mène à des conséquences néfastes pour la personne qui fait l’objet du harcèlement.
  • STALKING (TRAQUE)
    Adopter un comportement qui mène une personne à se soucier de sa sécurité physique ou psychologique, comme suivre quelqu’un ou communiquer avec quelqu’un à maintes reprises par divers moyens, adopter un comportement menaçant ou surveiller l’endroit où la personne se trouve.
  • EXHIBITIONNISME
    Exhiber son corps devant une personne à des fins d’ordre sexuel ou forcer une autre personne à se déshabiller afin d’exhiber son corps sans son consentement.
  • VOYEURISME
    Observer, prendre en photo ou enregistrer de toute autre manière une personne dans un endroit où elle pourrait s’attendre à être en privé à des fins d’ordre sexuel.
  • PARTAGE OU ENREGISTREMENT NON CONSENSUEL D’UNE PHOTO OU D’UN ENREGISTREMENT À CARACTÈRE SEXUEL EXPLICITE
    Le partage d’une photo ou d’un enregistrement à caractère sexuel explicite d’une personne à une ou plusieurs personnes différentes de celles qui se trouvent dans la photo ou l’enregistrement sans le consentement de la personne qui se trouve dans la photo ou l’enregistrement.
  • STEALTHING (RETRAIT FURTIF)
    Le « stealthing » se définit comme le retrait furtif sans consentement du condom durant un rapport sexuel.
Les réactions et émotions possibles après avoir vécu de la violence sexuelle

N’importe qui peut subir de la violence sexuelle, peu importe leur identité de genre. La réponse de chaque individu est différente; il n’y a pas de réactions attendues de la part des survivants et des survivantes. Les réponses à la violence sexuelle peuvent être immédiates ou peuvent prendre plus longtemps. Ils peuvent affecter des différents aspects de votre vie ou peuvent vous submerger entièrement. Sachez que n’importe quelle réaction est normale et que votre réaction est valide. La guérison n’est pas linéaire et le chemin de chaque personne est unique.

Voici quelques réactions possibles face à la violence sexuelle :
  • Impacts sur la santé mentale (ex : dépression, anxiété, stress post-traumatique, pensées suicidaires
  • Séquelles physiques
  • Grossesse
  • Infections transmises sexuellement
  • Dissociation
  • Flashbacks et déclencheurs
  • Mécanismes compensatoires néfastes (ex : automutilation, abus de substance, troubles de l’alimentation)
  • Manque de confiance, un sentiment de vulnérabilité, de ne pas se sentir en sécurité
  • Impact sur la vie personnelle et professionnelle
  • Difficultés scolaires
L’intersectionnalité de la violence sexuelle

À l’AÉUM, nous croyons que toutes les discussions entourant la violence sexuelle doivent adopter une approche intersectionnelle qui reconnaît la réalité selon laquelle les individus de certains groupes marginalisés subissent la violence sexuelle à des fréquences plus élevées et différemment de ceux de communautés plus privilégiées.

Plus spécifiquement, il est primordial de reconnaître que les personnes qui vivent différentes formes de marginalisation, incluant, mais sans s’y limiter, les femmes, les personnes trans et au genre non conforme, les personnes queers, les personnes de couleur et les personnes racialisées, les autochtones, les personnes ayant un statut socioéconomique plus faible et les personnes ayant un handicap sont affectées de manière disproportionnée par la violence sexuelle.

Autres ressources

La culture du viol sur le campus et la politique de défense de l’AÉUM

La culture du viol est définie par le gouvernement de l’Ontario comme « une culture où les idées dominantes, les pratiques sociales, les images des médias et les institutions sociétales tolèrent, implicitement ou explicitement, l’agression sexuelle en normalisant ou en banalisant […] la violence sexuelle et en blâmant les survivant·e·s d’avoir été abusé·e·s. » La culture du viol engendre un climat dans lequel nous acceptons que nos politiques, nos pratiques, notre maintien de l’ordre public et nos tribunaux ne réagissent pas correctement face au problème de la violence sexuelle. De plus, la culture du viol ouvre la voie à des taux de violence sexuelle plus élevés à travers les campus des universités et des collèges.

Pour en apprendre davantage sur les démarches entreprises par l’AÉUM pour faire face et démanteler la culture du viol, cliquez ici.

SSMU Gendered and Sexual Violence Policy

Pour plus d’information sur la Politique contre la violence sexuelle et genrée de l’AÉUM, cliquez ici.