Excuses de la vice-présidente (Affaires internes) de l’AÉUM aux étudiant.e.s autochtones

Excuses de la vice-présidente (Affaires internes) de l’AÉUM aux étudiant.e.s autochtones

À la communauté autochtone,

J’aimerais d’abord reconnaître que mes actions et mes inactions ont causé un préjudice sérieux aux étudiant.e.s autochtones sur le campus, des individus que l’AÉUM vise à représenter. Dans ce cas particulier, j’étais au courant du mandat confié par le Conseil législatif, mais je n’ai pas agi assez rapidement à la lumière de ces informations. Je reconnais l’importance de communiquer au corps étudiant les informations concernant l’appel du Tribunal canadien des droits de la personne et je regrette de ne pas l’avoir fait dans le délai imparti par le commissaire aux affaires autochtones, le comité aux affaires autochtones et le conseil législatif, ce qui a réduit l’impact du communiqué de presse.

Je comprends et reconnais que la communauté étudiante autochtone a été, historiquement et actuellement, mal représentée par l’AÉUM. Je présente mes excuses pour mes actions qui ont contribué au sentiment d’échec institutionnel systématique. En collaborant avec le commissaire aux affaires autochtones, nous irons de l’avant ensemble vers un modèle de justice réparatrice. Comme l’a expliqué le commissaire Jirousek, ce processus de justice réparatrice est axé sur les valeurs de réciprocité, de responsabilité et d’interconnectivité des Pieds-Noirs.

Comme l’ont suggéré les étudiant.e.s autochtones, je rechercherai une formation intensive sur les alliances et je travaillerai avec le commissaire aux affaires autochtones pour faire du bénévolat auprès d’une organisation communautaire autochtone. Ces étapes sont nécessaires pour établir une compréhension de la communauté autochtone et guérir les divisions entre cette communauté et l’AÉUM. Promouvoir un changement institutionnel est un processus difficile et émotionnellement laborieux et je suis vraiment désolée que la communauté étudiante autochtone ait dû l’endurer, tout en se sentant délaissée par les membres de l’exécutif de l’AÉUM. Je n’ai jamais eu l’intention de contribuer à ce processus.

J’aimerais également offrir mon soutien au commissaire aux affaires autochtones, Tomas Jirousek, qui a été la cible de commentaires racistes et sectaires sur différentes plateformes de médias sociaux. Ce n’est pas acceptable. Promouvoir la haine n’est jamais acceptable.

Cordialement,

Sanchi Bhalla / Vice-présidente (Affaires internes) | internal@ssmu.ca

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